|
Μετανάστης |
|
Εκδίδεται από επιτροπή |
|
|
Αλέξανδρος
ο Μέγας
Alexander der Grosse
DIAGORAS
ΔΙΑΓΟΡΑΣ
ΒΙΒΛΙΟΠΩΛΕΙΟ
|
Οβάλ μυαλά ______________ *Το κείμενο που αποτελεί το Γ΄ μέρος ομώνυμης εργασίας, γράφτηκε ώστε να δημοσιευτεί στο περιοδικό Νουβέλ Ομπσερβατέρ. Αφορμή γι αυτό, αποτέλεσε κείμενο του αρθρογράφου κ. Ρεϋνάλντ, στο τεύχος της Πέμπτης 27 Μαϊου 2004, στο οποίο, με βάση την ταινία «Τροία», ο συντάκτης αναπτύσσει τη σημειωτική σχέση με την υπόθεση του Ιράκ. Κάτι που ο πρώην Βουλευτής Έβρου, αν και το έκανε με πλήθος πολιτικών κειμένων, πριν βέβαια από την εισβολή, μια ακόμη φορά τα γραπτά του προσέκρουσαν στο αόρατο και αντιδημοκρατικό τότε, όσο σήμερα, ηλεκτρονικό, τσιμεντένιο Αθηναϊκό τείχος .Η μετάφραση στα Γαλλικά που έκανε ο φίλος Γιάννης Κουκάκης, ακολουθεί μετά από τις σημειώσεις του σημερινού κειμένου. Με άλλα λόγια: Από τη Θράκη στην Αθήνα, διαμέσου Παρισίων, μια και στην πρωτεύουσα αρκετοί διαβάζουν τον νέο παρατηρητή. Τα υπόλοιπα δυο μέρη είναι: A. Ο δεύτερος εξώστης στο μιναρέ του Τεμένους Βαγιαζήτ {Διδυμότειχο} και Β. Θράκη, Τροία, Μεσοποταμία, ακολουθούν. Σημειώσεις{1} βλ {Ομήρου Ιλιάδα, Ρ΄ 446-447} «ού μεν γαρ τι πού έστιν όϊζυρώτερον ανδρός πάντων, όσσα τε γαίαν έπι πνείει τε και έρπει». Σε μετάφραση: «πλάσμα κανένα απ τον άνθρωπο πιο άθλιο δεν είναι άλλο στη γη απ όσα πάνω της κινούνται κι αναπνέουν» .. {2}. Δημοψήφισμα για την Κύπρο, ηλεκτρονική έκδοση, Θράκη 2004, επίσης βλ. μηχανές αναζήτησης στο Internet.{3}. Βλ. http://www.alexanderthemovie.com {4} Μια από τις Ευρωπαϊκές χώρες που μείωσαν έτι περαιτέρω τα διαθέσιμα κονδύλια διδασκαλίας των αρχαίων Ελληνικών, είναι και η Γαλλία. {5}. Αριστοτέλειο πανεπιστήμιο Θεσσαλονίκης, Λεξικό της κοινής Νεοελληνικής, Θεσσαλονίκη 1998. Συγκεκριμένα, οβάλ: που έχει σχήμα έλλειψης. Βλ. επίσης λίγο πιο πάνω στην ίδια αυτή τελευταία παράγραφο του κειμένου, τη μνεία του ομώνυμου γνωστού τραπεζιού. Ένας τελευταίος λόγος της προσωνυμίας που μπήκε και ως τίτλος, είναι το υλικό κατασκευής. Όπως λέμε ξύλινη γλώσσα, ξύλινο μυαλό κλπ. Ας μην επεκταθούμε σε άλλους λόγους. Διδυμότειχο Ιούνιος 2004,
Pensée ovale Le dernier film, le dixième d’une longue série consacré à la guerre de« Troie » n’est pas tombé du ciel, contrairement aux neuf autres qui sont montés se reposer aux cieux pour des raisons qui sont connues depuis bien longtemps. Ses créateurs mais aussi ses conseillers, sans aucune gène après avoir rebaptisé le mot invasion en guerre, ont trouvé un terrain propice et bien préparé de longue date en continuant à usurper l’histoire d’une façon méthodique dans la continuité de l’ oeuvre qu’ont laissé leurs prédécesseurs. Tout d’abord ils ont œuvré avec un balayage culturel sans précédent avec la mondialisation cinématographique. Ils l’ont fait autrefois avec leurs héros et les « cow boys » en face des indiens autochtones du continent outre atlantique, avant leur disparition ou plutôt leur extermination. Ils ont continué avec les bérets verts, le fameux John Wayne au Vietnam. Cependant maintenant avec le film Troie ils réalisent de nouveaux sauts devant l’histoire. Au lieu d’une simple et habituelle contrefaçon dans un but purement économique, ils réalisent une super production de contrefaçon tant de l’histoire contemporaine que de celle de l’antiquité. En tirant librement sur l’oiseau qui vole ils en espèrent toucher deux. Le créateur du film Troie, s'est intéressé tant au Donald Rumsfeld et ses 50 pages de déclaration de ses biens qu' au milliardaire Dick Cheney, lesquels constituent un couple que la sémiotique nous conduit tout droit à comparer avec le riche roi Menelaos. Evidemment qui d’autre pourrait bien tenir le rôle du riche leader - roi Agamemnon à part Georges W. Bush? Ils ont tous des intérêts communs. Ils sont réunis pour le meilleur et pour le pire, pour gagner. Mais en cas d’échec ils n’ont aucune raison de craindre la pluie puisqu’ils sont mouillés jusqu’aux os dans cette affaire d’invasion. Au besoin ils sont capables après un exile voulu par le peuple américain, de tomber sans grandes égratignures et ils peuvent recourir, pour couvrir leur logique destructrice, aux confins de l’histoire en utilisant même des textes fragmentaires du plus grand poète de l’humanité, Homère. Cependant l’administration de la superpuissance d’un pays qui fonctionne comme un holding n’est pas – et fort heureusement- le sujet principal de cet impressionnant film. La question centrale dans le film est le prototype, l’exemple qui est proposé. Brad Pitt est meilleur dans le rôle de Rambo que d’ Achille et il doit gagner la sympathie de ceux qui se trouvent loin du front mais également des spectateurs et citoyens des peuples du monde entier. De l’autre coté, peu avant la retraite des troupes américaines d’Irak il sera nécessaire qu’ils l’imitent tous ceux qui vont rester au pays. Les inexactitudes historiques dans le film font partie organique dès la conception de l’ossature de cette composition cinématographique. Le plus souhaitable est que l’œil ne reste qu’à celles – ci. Il ne faut pas qu’il aille chercher ailleurs d’autres failles, car il y en a beaucoup. Certains ont correctement observé que Sparte n’est pas baigné par la mer. D’autres ont remarquablement constaté l’absence totale des dieux d’Olympe. Il faut souligner que ceci est une chose qui échappe aux règles « économiques » du mythe et à toutes les « autorisations » poétiques et cinématographiques. Ce « strabisme » oculaire est une faute inexcusable qui ne suit pas les coordonnées de la pensée « blanche » de la neige éternelle du mont Olympe mais ceux de l’autre pensée blanche, à cause de la peinture éphémère, de la Maison Blanche. S’il n'y a que le blanc pour unir les deux alors il faut être myope devant le plus élémentaire raisonnement sémiotique. Imaginer Condolezza Rice dans le rôle d’ Athéna est vraiment une insulte à l’histoire. Ce n’est pas possible. Que dire alors de l’absence d’ Hermès, le fils de Zeus, qui a contribué d’une façon déterminée à établir des liens entre Achille et Priam après la mort du fils de celui-ci, Hector. C’est bien là une des clés du film car il ne faut pas laisser le cerveau du spectateur faire de la gymnastique intellectuelle entre la mission « diplomatique « d’ Hermès « et l’absence du rôle de l’ ONU à l’invasion en Mésopotamie. Car bel et bien ce dernier n’a pas été capable de jouer même le simple rôle du postier , du messager comme Hermès, alors imaginons un instant à la distribution des rôles s' il revendiquait celui du pacificateur. Tout simplement son rôle institutionnel, sa raison d’être. Au contraire, dans une autre région martyrisé de la planète, Chypre, il est allé pour montrer son fort poing (le plan de la paix Annan) en défendant sans scrupule les intérêts supérieurs, encore une nouvelle fois, de ses " employeurs " outre atlantique mais également des envahisseurs locaux. Quelque chose qui imposerait à son ambitieux secrétaire de jouer le rôle de bouc émissaire qui conformément à l’étymologie grecque désigne les offrandes que les humains faisaient au plus grand et connu bouc du monde, Zeus dans ses transformations animales. Quelque chose qui pourrait devenir une réalité si on était à l’époque du " régime " des dieux d’Olympe. Parce que le "régime" existant pour certains au monde renvoie " le faucon …au faucon " conformément aux mythes d’Aisope. D’autres spectateurs ont remarqué des inexactitudes quant au meurtre d’Agamemnon. Cependant personne n’ a entendu dire quelque chose tant pour l’absence de Ecave que de l’absence de sa fille Cassandre qui ne tiennent même pas un rôle dans le film alors qu’elles étaient traitées comme des « butins » des envahisseurs – vainqueurs. Cette curieuse absence, surtout de la deuxième personne, est une usurpation de l’histoire quand on utilise son nom pour répéter avec idiotie « les démentis de Cassandre », phrase ardemment utilisée pas seulement dans les milieux politiques grecques mais aussi par d’autres personnes au monde par pure ignorance. Ils sous entendent de leurs concurrents directes qu'ils prononcent les prophéties de Cassandre, car au moins ils sont sûrs que ces prophéties vont vite se démentir car les Dieux sont avec eux et pas avec la partie adverse. A l’occasion il faut que quelqu’un leur dise qu’il est temps d’arrêter de propager de pareilles inexactitudes. Ce sera le premier pas de rétablissement de l’histoire de Troie, de l’invasion des Achaios au détriment d’une autre ethnie grecque et de sa patrie. Ce sera une sorte d’excuse qui va s’ajouter à la fameuse phrase qui longtemps a été utilisée par l’armée grecque et qui a été empruntée par Hector de Troie pour l'avoir prononcé le premier. « Εις οιωνός άριστος, αμύνεσθαι περί πάτρης » qui veut dire qu’ "il n’y a pas plus grande vertu que celle de la défense de sa patrie et de ses valeurs ». Car qu’est-ce qu’ils ont fait d’autre les Troyens que de défendre leur patrie. Une patrie où ils partageaient les mêmes dieux d’ Olympe et ils bénéficiaient de la même protection que le reste des cités grecques – ces derniers d’ailleurs étaient particulièrement présents lors de l’invasion des Grecs en Troie et beaucoup sont ceux qui veulent que les Troyens soient les barbares de l’histoire. L’axe du bien et du mal pour mieux interpréter les signes du temps du 21ème siècle comme certains ont voulu nous imposer.Alors peut être qu'à ce moment le frère bien aimé de la plus tragique prêtresse d’Apollo, Cassandre se calmera. D’autre part il cessera d’être donné le droit aux tiers – comme le font systématiquement les Turcs - de parler au nom et au sujet de la vengeance d’Hector. Ou encore en mêlant l’oeuvre poétique d’Homère avec leur propre histoire quand ils mettent en prison des chefs historiques Kurdes, des nouveaux Nelson Mandela comme Otzalan. Hector comme proche, appartenant à la même famille que les habitants de la Thrace est comme un ancêtre lointain. Le géographe Stravon a bien écrit que beaucoup de ressemblances entre les habitants de la Thrace et de Troie existaient depuis l'antiquité « Πολλαί δ’ ομοιότητες Θραξίν και Τρωσίν ». Les Turcs qui se sentent ou déclarent qu’ils sont les apôtres du prince de Troie Hector, même si ils ne sont pas ancêtres par le sang, mais ancêtres par les idées, peuvent bien comprendre que sur ce lieu de Troie a été jouée une tragédie où le poème d’Homère ne perd pas sa valeur poétique, ni d'ailleurs historique mais a servi à l’histoire comme ces fameux rapports des gens de l’axe du bien contre le mal. Pariis et la belle Hélène, le pauvre mari Menelaos ne sont que des alibis d’une invasion geo-economique. On se demande si l’histoire se répète avec certains faits aujourd’hui….Si un message codé du film renvoi vers une comparaison non hasardeuse de deux guerres parallèles comme « deux vies parallèles » l’autre envoie un message clair aux petits pays de la planète. Ils les incitent à être toujours d’accord avec les décisions des grands de ce monde. En d’autres termes, à la place de la démocratie, avec tout ce qu’il fait dire à Ulysse, le réalisateur du film, enseigne la soumission. Parallèlement il découvre en elle l’intelligente vision politique. On dirait qu’il s’agit de l’administration des Açores par les portugais ou les espagnols. Enfin Ulysse avec José Maria Aznar est incomparable. L’Ithaque morale n’a rien à voir avec les mouvements du jeu d'échecs économique de la péninsule ibérique avec l’acceptation des familles américaines de jeunes soldats en Irak pour maintenir le tourisme. Transformer les petro dollars imbibés du sang de la honte n’est pas conforme aux plans rusés d’Ulysse. Ulysse pour ces bons et loyaux services comme participant - envahisseur n’a jamais réclamé sa part du gâteau de la même manière que le font aujourd’hui les entreprises amies de l’administration Bush et ses alliés. Cependant on peut dire encore quelque chose. Des archétypes existent, ils sont produits par des trajets historiques, politiques, intellectuels, moraux, philosophiques et autres. Pourtant on ne fabrique pas de sages « sofos » avec des nominations ou en décernant des prix ou avec le système de la cotation. Cependant même si cette exception a été produite avec Nestor et même si à tort a prédominé l’interprétation de nommer avec le nom Nestor le plus âgé, le plus sage et judicieux d’un groupe social ou politique d’une communauté ou un parti et même si Tony Blair était un personnage trop âgé alors ce serait une injure pour le vieux roi de Pylos Nestor de se comparer avec la même balance des valeurs en commun avec le premier ministre de gauche d’une Grande Bretagne colonisatrice. Même le réalisateur n’aura pas une opinion divergente avec cette logique. Comme il n’aura pas une opinion divergente que L’Iliade avait comme prétexte les beaux yeux d’ Hélène et que l’autre prétexte de la détention des armes de destruction massive n’est qu’un poème qui ne pourra jamais se comparer avec l’incomparable poème d’Homère. On ne donne pas comme ça « le copyright » à des mauvais copieurs de l’histoire. Il ne sera pas non plus en désaccord qu’on nomme « barbares », les patriotes qui défendent leurs cités de l’envahisseur, en comparaison avec le nom terroriste qu’on colle aux patriotes irakiens. Il sera aussi d’accord de dire que l’ingéniosité de la Mecque du cinéma Hollywoodien même avec ces lacunes historiques, est beaucoup plus supérieure à tous les choix et projets politiques qui sortent du bureau ovale de la Maison blanche. Trouver encore une fois pour défendre ses thèses un refuge aux règles conventionnelles du cinéma est encore une preuve de leur banqueroute. Le film " Troie " est le début. Il suit Alexandre. Il sera le cadeau pour le nouveau président de Etats- Unis d’après l’annonce officiel de sa sortie pour le 24 novembre 2004. Cette fois-ci le cadeau arrive de la mère qui a éduqué son enfant, de la mère patrie d'Angleterre. Une contrefaçon encore plus énorme. L’allusion n’est pas pour l’appât qu' utilise le nouveau film en exposant sur son affiche le drapeau macédonien qui chromatiquement renvoi clairement au symbole de l’ancienne république yougoslave de la macédoine. A tort beaucoup de personnes l’appèlent macédoine « officiellement » quant aucun pays n’a reconnu cette « appellation d’origine non contrôlé « à l’ONU car là il s’agit d’une autre usurpation et contrefaçon de l’histoire. C’est troublant donc, ce qu’il annonce rien qu'à l’affiche, en espérant que les spectateurs grecs ne piqueront pas à l’appât en déclenchant comme par le passé des grandes manifestations sur l’identité macédonienne. Comme avec le film Troie le film Alexandre sera le préambule qui va servir aux intérêts de l’actuelle administration Bush, sous réserve que le peuple américain les propulse au podium des élections. Ce prélude du 7ème art servira cette fois -ci à mettre le sceau sur un scénario d’invasion pour la deuxième ressource énergétique en gaz au monde:L’Iran. Il mérite d’être souligner que ce film porte la signature d’une personne qui a parlé autrefois contre l’invasion au Vietnam. On ne peut pas prédire qu’une défaite morale et politique au front de la Mésopotamie entraînera d’autres défaites à d’autres fronts. Ces fronts soit sont nouveaux et en augmentation permanente et concernent de nouveaux projets d’invasion avec comme contre coup de nouvelles résistances des peuples historiques défendant leur culture, soit leur contenu est en relation avec l’homme tout court, sa façon de penser, de s’habiller, de vivre, d'exister, de se comporter. En ce qui concerne l’Europe en tant qu’esprit vivant, pensée collective des peuples qui la composent, émanant d’une logique et politique commune, il est temps de comprendre et mieux connaître l’étymologie de son nom afin que des films comme Troie et Alexandre ne puissent jamais tenter de "vendre" aux Européens " les amours de la Belle Hélène " et " le génie du grand Alexandre " qui a construit des villes entières, comme alibi pour d'autres raisons en occultant le reste. Le mot composé « Europe » n’est pas seulement synonyme de la belle Europe qui fuit l’amoureux père des dieux Zeus. Dans le poème d’ Homère on trouve les racines et les explications plus profondes que l’amourette de Zeus. Ce mot provient de « ευρύς » et « ορώ » qui veut dire large et voir qui signifie voir très loin. Mais voir très loin est l’autre aspect de la politique. La politique aussi doit être Europe, c'est-à-dire elle doit prévoir, avoir une vision en largeur et en profondeur à la fois. Cette interprétation d’ Europe qui vient de l’antiquité constitue l’autre aspect de la civilisation européenne.Cependant au lieu de rétablir cette vérité fondamentale, les Etats de l’Europe ne proposent pas l’introduction sur des nouvelles bases scientifiques et pédagogiques l’enseignement du grec et de l’histoire de l’ Europe tant sur le plan historique que philosophique se contentant avec une légèreté de cœur à appliquer à son détriment des politiques d’euthanasie et de nécrologies budgétaires aux systèmes éducatifs. Il est évident qu'en étudiant nos classiques on comprend mieux le présent. Ovale comme le bureau ovale de la maison blanche veut dire qu’il manque quelque chose, un morceau (ellipses) pour qu’on arrive à former la perfection du cercle. Ovale pensée est quelque chose d’elliptique, de manquant. Est-ce que nous avons le droit de laisser grandir une Europe dans un univers oval, puisque le cercle lui convient mieux ? Est-ce qu’on peut laisser les citoyens dans l’ignorance de l’histoire et avaler tous les "fast foods " de la « pensée ovale » ? Donnons une vision démocratique à l’Europe, rétablissons son nom historique, celui du visionnaire. Ainsi nous serons tous fiers d'être des Troyens.
|
Όταν
"κοιμάσαι" άλλος γράφει ιστορία
ΜΕΤΑΝΑΣΤΗΣ
Εμείς
το αραχάνθος τα σκορπίδια, οι διάττοντες,
επιβήτορες
στη ξένη γη, μέσα στο
σκοτάδι της μέρας, στ' αχνάρια του
Διογένη, με τη βούληση μας, να
θεμελιώσουμε την υποδομή του ελληνικού
οράματος. Να βρούμε τη χαμένη μας
ταυτότητα...!
Μάγειρας
Όποιος
ελέγχει το παρόν,
ελέγχει και το
παρελθόν.
Όποιος
ελέγχει το παρελθόν,
"καθορίζει"
το
μέλλον
George
Orwell
Θερμοπύλες
Κ.Καβάφης
1903
Τιμή
σ' εκείνους όπου στην ζωή των
Ώρισαν και φυλάγουν Θερμοπύλες
Ποτέ απ' το χρέος μη κινούντες.
Δίκαιοι κ' ίσιοι σ' όλες των τες πράξεις.
Αλλά με λύπη κιόλας κι ευσπλαχνία.
Γενναίοι οσάκις είναι πλούσιοι, κι όταν
Είναι πτωχοί, πάλ' εις μικρόν γενναίοι,
Πάλι συντρέχοντες όσο μπορούνε.
Πάντοτε την αλήθεια ομιλούντες,
πλην χωρίς μίσος για τους ψευδομένους.
Και περισσότερη τιμή τους πρέπει
Όταν προβλέπουν (και πολλοί προβλέπουν)
Πως ο Εφιάλτης θα φανεί στο τέλος.
Κ΄ οι Μήδοι επί τέλους θα διαβούνε.
Το
κείμενο
εκφράζει
την άποψη του συγγραφέα
κεντρική
σελίδα
Ούλε
τε καί μάλα χαίρε, θεοί δέ τοι όλβια
δοίεν
Νά
είσαι καλά καί νά χαίρεσαι, οι θεοί δέ νά
σού δίδουν ευτυχία.
(Οδύσσεια Ω 402.)